lundi 30 novembre 2015

(J+28) 30 Novembre 2015 - 4 semaines -> C'est long

On est à 4 semaines de l'intervention et cela fait un peu moins d'une semaine que j'ai commencé les exercices de physio à la maison.

Globalement, ça va. Juste beaucoup de mal à trouver une position pour dormir, ce qui m'occasionne de la fatigue le jour. Les exercices sont à faire 2 à 3 fois par jours, selon tolérance.
Mais j'ai plutôt réussi à faire 1 à 2 fois. 2 fois dans la semaine, je n'ai réussi qu'à le faire qu'une seule fois, car l'après-midi, je tombais de fatigue.
Mais plus les jours passe, plus je prend du mieux. La force semble revenir. Cela parait plus facile de marcher avec les béquilles, sans l'atèle à l'intérieur de la maison.
Je commence aussi à me tenir droite avec beaucoup d'appuie sur ma jambe droite et sans appuie sur les béquilles. Cela devient plus facile de prendre une douche, je me sens plus en contrôle debout.

Les anti-douleurs, je n'en prends que le soir pour essayer de mieux dormir.
Le genou n'est plus chaud comme avant, mais reste enflé. Il n'a pas l'air de vouloir désenflé très vite.
Tant qu'il reste enflé, cela va limiter ma flexion.

Pour les exercices, je réussi globalement à les faire tous, mais l'un d'entre eux est plus difficile et au lieu d'en faire 10 répétitions, je n'arrive à en faire que 5. Je préfère en faire 5 bien, que 10 bâcler.

Donc, je vous explique les exercices.

Exercice N°1 :
Le premier se fait soit sur une planche, soit avec un gros ballon.
Besoin d'une sangle. J'utilise une sangle de déménagement pour déplacer les gros meubles.
L'important, c'est de bien placé la sangle en croisant au niveau de la cheville et sous le mollet.
Sur une planche ou sur un ballon, tirer doucement, sans forcer pour faire fléchir le genou et ternir 10s.
Le faire 10 fois.
 
 
Avec un ballon
J'ai mis 2 coussins sur le côté, pour éviter que le ballon glisse de côté.
Le ballon doit-être bloqué en arrière, par le pied de lit ou un mur.
À l'envers sur le lit, c'est parfait.

Exercice N°2 :

Sur la planche, la jambe allongée, faire glisser la jambe de côté, comme quand on fait un ange dans la neige. Cette exercice est facile et ne sollicite pas vraiment le genou, je pense que cela sert à faire travailler la cuisse, les isquios peut-être aussi. Faire 10 répétitions. mais la physio m'a dit que je peut en faire plus, si je suis capable, alors j'en fait 15

Exercice N°3 :
C'est lui qui me pose le plus de difficulté.
Avec un ballon ou serviette roulée sous le genou, il faut contracté les isquios d'abord en appliquant une pression vers le bas sur le talon, puis écraser le ballon en contractant la cuisse et tenir 10s.
Et il faut le faire avec 3 grosseurs de ballon ou de rouleaux en ajoutant des serviettes enroulées. Et le faire 10 fois avec chaque grosseur. Je n'arrive à le faire que 5 fois avec chaque grosseur. Mais cela parait de moins en moins difficile de fois en fois. La semaine prochaine, j'arriverai surement à les faire 10 fois chaque.

Exercice N°4 :
L'exercice 4 se fait à l'aide d'une chaise et il s'agit de faire des pointes debout en s'aidant du dossier de la chaise pour se stabiliser. Debout, se soulevez sur les pointes des pieds. Répéter 10 fois.
Ouf, ça fait mal, mais cela fait du bien aussi.

Le dernier, celui que je préfère, mais ce n'est pas vraiment un exercice, mais la récompense bien mérité. GLACER pendant 20 min, en hauteur. Un gel pack en dessous du genou et un au-dessus du genou. Ah, cela fait un bien fou.


Voilà.

J'ai hâte de pouvoir marcher sans béquilles dans la maison.
Encore un peu de patience. Peut-être d'ici 2 à 3 semaines. Mais c'est la physio qui me donnera surement le GO quand je serai prête.

Demain, RDV de suivi avec la physio à l'hôpital.
En attendant, je vais faire ma deuxième séance de physio.

mercredi 25 novembre 2015

(J+23) 25 Novembre 2015 - Une seule opération, c'était pas assez....

Désolé pour le trou dans le suivi, mais vous allez comprendre pourquoi en lisant la suite.

Les jours suivant ma dernière intervention, cela ne s'est pas amélioré... loin de là.
Je me suis mis au repos forcé, anyway, je ne peux plus rien faire. Même me lever pour aller au toilette est un effort et me demande beaucoup de motivation, car la douleur est intense malgré le SUPEUDOL et TYLENOL que je prends aux 6 heures.

Les nuits c'est encore pire, je n'arrive pratiquement plus à dormir.
On est Jeudi, je fini par appeler l'hôpital pour savoir si c'est normal.
La personne me dit qu'aujourd'hui, c'est très occupé, de glacer. Si c'est toujours pareil demain, de venir vendredi. Cela demande que mon conjoint prenne encore congé. Cela me fait un peu "chier". J'ai mon RDV avec la physio Lundi. Je me dit que je pourrais attendre Lundi d'avoir son avis.
Mais dans la soirée, je dis à mon conjoint que si ce n'est pas mieux demain, je préfère aller voir un médecin. Vendredi matin, mon conjoint se réveille à l'heure habituelle et me réveille. On part à l'urgence.

Rapidement, l'urgence nous envoie à la clinique externe pour voir un orthopédiste.
Et évidement, je suis en chaise roulante et je porte l'atèle. On arrive à l'urgence vers 8h30.
On verra un orthopédiste (Dr Gravel) vers 12h-13h, il me semble.

J'explique la situation et là, il pense que j'ai un épanchement de sang au dessus du genou.
Il faudrait faire une ponction pour soulager la pression et donc la douleur.
Le Dr Desnoyers sera présent à la clinique externe mardi, si je veux attendre.
Mais de tout façon, il fera exactement la même chose et je ne souhaite pas repartir sans rien faire.
Je viens d'attendre 4 heures pour qu'on me soulage, ce n'est pas pour "friquer" devant la peur d'avoir mal avec la ponction.

OK, on y va avec la ponction. Ils courent après une aiguille de taille appropriée (14 ou 16), car il n'a qu'une 18 dans le chariot. Je m'attend à ce que cela fasse mal. Je ne me suis pas trompée, c'est une douleur intense qui me prend quand il rentre l'aiguille dans le genou (sans calmant, sans rien). Je pense que j'ai crié. Seul souvenir, c'est que mes 2 bras sont partis en arrières, comme pour aller cherche une barre pour m'accrocher. Et heureusement que personne et aucun objet était sur le passage de mes bras, car tout aurait volé. Un reflexe totalement incontrôlé.

Le liquide qui sort de la seringue n'a pas une allure normal. Ce n'est pas juste du sang, comme attendu.
Oups, tout s'active beaucoup plus autour de moi, car la première pensée du chirurgien orthopédiste, c'est l'infection. Le contenu part immédiatement en analyse urgente. La possibilité d'une intervention de nettoyage du genou, soit une autre opération est sérieusement envisagée.
Le première résultat d'analyse laisse le chirurgien perplexe : Du sang, pas de signe de bactérie mais beaucoup de neutrophile (globule blanc). Ce qui fait suspecter une infection. Le Dr Desnoyers retourne l'appel du Dr Gravel fait quelques minutes plus tôt (très rapide, car il devait être en congé) et on comprend très bien par les échanges qu'il préconise aussi un nettoyage du genou. Me voilà en processus d'admission pour une opération le soir même. Et cela n'a pas été long, j'étais en salle d'opération (même salle No 7) dans les heures qui ont suivi. Cette fois-ci, anesthésie générale, car je fait un peu de fièvre et qu'il suspect une infection, donc pas d'injection dans la colonne. Je préviens que j'ai eu des nausées lors des dernières interventions en anesthésie générale. L'anesthésiste me dit qu'elle va me donner un cocktail de 4 anti-nauséeux. Je rentre dans la salle d'opération et une des techniciennes me reconnait. "Vous étiez là, il y a pas très longtemps, il me semble"... Ben oui, le 2 Nov. Je suis connue comme le loup blanc... Non, c'est mon petit accent... "Quel accent ?", lui dis-je en riant. Et oui, je sais, j'ai un accent et une voix qui marque les gens. Mais, preuve est faites que je suis parfaitement calme malgré la situation.
21h-21h30, je suis de retour dans ma chambre, aucune nausé, merci pour le cocktail qui a bien marché. Mon conjoint est déjà parti et il n'était pas revenu de la maison quand je suis partie au bloc. Le lendemain, on avait une réunion importante lié au monde de la moto, donc je savais qu'il reviendrait me voir qu'après, en soirée. NON, NON, pas question qu'il n'y aille pas pour moi, juste pour me tenir la main.

Donc en résumé, j'ai passé Vendredi, Samedi, Dimanche, Lundi et Mardi matin à l'hôpital. Avec un cocktail d'antibiotique en perfusion au 8h et bien des problèmes de tubulures. Mais les cultures sont NEGATIVES, pas d'infection. Je suis ressortie mardi en début d'après-midi avec un diagnostique probable d'avoir fait une HEMARTHROSE (si je me souviens bien du terme) soit un épanchement de sang dans le genou. Et la combinaison d'un genou fraichement opéré et l'épanchement aurait donné ce résultat. Inutile de vous dire que j'avais ma dose de l'hôpital. Une nuit à l'hôpital, c'est déjà une épreuve pour moi, alors 4 jours complet. On est bien chez soi.
Je dois faire enlever les fils restants dans les 10 à 14 jours après l'intervention du 20 Novembre. Donc avant le 4 Décembre.

Enfin, tout va beaucoup mieux. Ce n'est qu'un incident de parcours dans ma réadaptation. Une histoire à raconter.

Avec la physio, que j'ai vu Lundi, on s'est entendu que je marche sans atèle dans la maison, mais AVEC en dehors de la maison jusqu'à notre prochain RDV mardi. C'est ce que je pensais faire anyway, afin d'éviter de remettre ça.

Pour donner un bilan de la physio, je suis contente malgré l'incident, je part avec un flexion officielle de 45°. J'ai une série d'exercice à faire à la maison et un suivi à l'hôpital une fois par semaine.
Le moral est revenu. J'ai enfin passé une nuit pas trop pire. 2 Tylénol avant de me coucher en préventif et vers 3h du matin, j'ai pris un supeudol, car j'avais un peu mal. Je bouge plus que dans un lit d'hôpital et j'arrive à dormir un peu de côté avec un oreiller, sous la jambe pour soutenir.

Désolé, un peu long cet article :-)

Conseil au prochain opéré.
Allez-y progressif quand vous aurez le GO du chirurgien pour enlever l'atèle. Allez-y aussi avec votre feeling. Je n'avais probablement pas assez de contrôle sur les mouvements de ma jambe et trop de marche avec un appui plus prononcé, a probablement provoqué un pincement et un épanchement. Ce qu'il fallait comprendre du GO du chirurgien, c'est qu'il n'y a plus de danger pour le ligament, je peux y aller. Mais il faut s'écouter aussi. Et faire preuve de jugement. En cas de doute, remettre l'atèle pour les déplacements plus long et forçant, n'est pas un réel problème, dans la semaine qui suit le GO du chirurgien. Le processus de récupération prend 1 an, alors cela ne se joue pas à une journée.
Ceci n'est que mon avis personnel suite à ma mésaventure et non un avis médical.
Ce qui m'est arrivé reste très rare et juste un incident de parcours.




mercredi 18 novembre 2015

(J+16) 18 Novembre 2015 - Retour à la case départ...

Hier, j'ai vu mon chirurgien.
Tout à l'air d'aller bien, d'après lui.
Le genou est enflé, mais c'est normal à ce stade.
Les douleurs au niveau du haut du tibia et côté externe aussi.
C'est toujours ce qui se passe quand on fait de grande ouverture à ce niveau.
La surface qui est touché va réduire tranquillement.

L'infirmière m'a enlevé les agrafes. Euh, c'est pas sans douleurs, mais c'est supportable.

Le Dr Desnoyers m'a dit : Bon, l'atèle ... plus besoin de cela maintenant.
Il l'a donné à mon conjoint, car il ne les récupère pas.
Un souvenir :-)

Il m'a aussi dit que je dois encore utiliser les béquilles pour 4 semaines.
J'ai l'autorisation de mettre 100% de mon poids sur ma jambe, mais marcher avec les béquilles.
C'est les petits mouvements qui vont maintenant faire désenfler le genou et non plus la glace. OK, je comprend le message. MAIS, si j'en fait trop, le genou va enflé.

Et il m'a donné un papier pour l'arrêt jusqu'au prochain RDV en Janvier.

Bon que des bonnes nouvelles :-)
Je sort et je vais prendre un RDV pour Janvier 2016 avec le Dr Desnoyers.
Oups, prochain RDV : Vendredi 29 Janvier 2016 à 8h30.
Donc je suis en arrêt jusqu'à la fin Janvier.
Donc au finale, cela fera 3 mois.

Maintenant, on va apporter ce petit papier au bureau et j'en profite pour dire "bonjour" aux collègues, sans atèle. Cela fait plaisir de revoir sa gang.
Le temps de faire le tour et je commence a ressentir beaucoup de douleur et de la nausée.
Bizarre, c'est le MacDo qui passe pas ?
On rentre. mais là, la douleur s'intensifie, je suis fatiguée, je vais m'allonger et je dors 2 heures.
Le genou a enflé sur la partie haut, juste au-dessus de la rotule et bas de la cuisse sur une dizaine de centimètres.

Après une nuit affreusement douloureuse, le genou ne plie presque plus.
J'ai du mal à soulever la jambe, alors que je le faisais, sans atèle sans problème.
Enfin, j'ai le moral dans les chaussettes, j'ai l'impression d'être revenu au jour 1.
La douleur est intense dès que je me lève, ça lance à hurler et à pleurer.
Plus douloureux qu'à la sortie de l'hôpital.

Bonne nouvelle, la physio de l'hôpital vient de m'appeler. J'ai RDV Lundi à 14h.
On va commencer. Même si je redoute la physio, il faut commencer pour en finir.

Bilan : Pas une très bonne journée, mais je pense que c'est juste un mauvais moment.
Il faut que je garde le moral.

 
La physio m'a donné un conseil, sur ma demande pour corriger cet incident : glacer un bon 20 min  au 2 heures avec le genou surélevé par rapport au bassin.
 
Donc je poste ça pour les amis et je m'en vais mettre mon genou en l'air avec un gel pak (déjà sur le genou d'ailleurs)


lundi 16 novembre 2015

(J+14) 16 Novembre 2015 - 2 semaines --> Le genou reste enflé

On est à 2 semaines de l'opération est le genou reste très enflé.
A un tel point que samedi, mes amis pensaient que j'avais un bandage sous le jean.
Et bien non, c'est vraiment le genou tout seul qui est enflé.

La nuit, ça reste très douloureux. J'ai du mal à dormir et je fini toujours pas prendre un comprimé de SUPEUDOL entre minuit et 2 heures du matin. Je suis assez fatiguée de mal dormir.

Donc, je continue de glacer.
J'aurais besoin d'un congélateur spécial pour y mettre le genou la nuit... cela aiderai peut-être.

Je vois mon chirurgien demain matin.
J'espère que les nouvelles seront bonnes.

Hier soir, je trouvais que le genou paraissait plus enflé que ces derniers jours, il pliait presque plus.
Est-ce que j'en ai fait trop ce W-E en allant faire les courses avec mon conjoint.
Je vais voir aujourd'hui, comment ça va.
Ce matin, cela avait l'air mieux, dans le sens moins douloureux.

jeudi 12 novembre 2015

(J+10) 12 Novembre 2015 - Ça va être long, mais on avance.

On est à 10 jours après l'opération.
Les 2-3 derniers jours, j'ai dormi pas mal. Je ne sais pas trop si c'est l'opération, les médicaments ou la fatigue d'avant l'opération qui m'est tombé dessus. Mais bon, ce matin, cela va mieux.

Ce matin en me levant, j'ai moins ressenti la douleur intense que j'avais les jours précédents. Un progrès :-)
Par contre, la première semaine, je pouvais dormir la jambe bien à plat, sans coussin sous la jambe, mais depuis lundi, je ressent un tiraillement derrière le genou si je reste trop longtemps la jambe complètement tendu. Donc, je dors avec un oreiller pas trop épais sous la jambe, afin d'avoir une légère flexion, juste histoire de dire que la jambe n'est pas complètement tendu. Le jour, je met un vieux "coussin magique" sous le genou, afin de soutenir le genou et éviter le tiraillement.

Je suppose que tout ceci est normal. Les douleurs diminuent, je pense, mais les Tylénol en continue m'aide beaucoup. La nuit, la douleur me réveille à peu près quand ils sont du pour en reprendre. Pas besoin de réveil pour les prendre au 6 heures, la douleur s'en charge. Les petites pilules bleu sont toujours nécessaire de temps en temps, pour les moments plus intense.

Mise à part cela, rien de vraiment nouveau, donc j'ai pensé vous montrer des petites photos marrantes.


Comment on fait quand on a un genou bloqué par une atèle et qu'on marche avec des béquilles pour ... ?

Le jour de l'accident, j'ai appris que je ne pouvais pas monter en avant de la voiture, même en reculant le siège... ben non, cela ne rentre pas. Donc, à la sortie de l'hôpital, j'avais l'avantage de déjà savoir comment rentrer dans la voiture : sur le siège arrière couché.

 
Faire à manger : Facile de faire chauffer au micro-onde une canne de soupe... je n'en aurait jamais autant mangé :-) Mais après, comment j'apporte ce plat et autres à table ??
Et bien, j'ai "patanté" une table roulante avec un petit chariot de déménagement et une table d'appoint. Ça marche bien, faut juste pas s'appuyer dessus...

 
 

Pour transporter mes "Gel pack" et autres, j'ai pris un petit sac léger qui se porte en bandoulière.
Le genre de sac que les sociétés donnent en article promotionnel, très léger, mais fait très bien la job.  Mon conjoint m'appelle, son "petit facteur" avec ce petit sac rouge. Mais il est bien pratique pour aller chercher mes sacs de "gel pack" au congélateur, car avec les béquilles, mes mains en on déjà plein les bras.


Et maintenant, comment je m'installe pour écrire ce blog :-)
Une planche sur des oreillers épais et le tour est joué. Ajuster la hauteur avec plusieurs oreilles, si nécessaire.
C'est une installation temporaire, qui me permet de garder le genou à l'horizontale. Et pendant que je glace ce genou qui ne veut pas désenfler, je me change les idées en vous écrivant ces quelques mots.
Après, je désinstalle :-)

  
 

Des petits trucs que je partage pour les prochains qui passeront par là.

Je garde le morale et je regarde en avant. Après je vais avoir un genou super bionique... enfin juste super solide me suffira. Allez, haut les cœurs et courage.

lundi 9 novembre 2015

(J+7) 9 Novembre 2015 - Une semaine après l'opération

Bon, déjà, j'ai réalisé que la prescription dit que les "novo-gesic forte 500mg" (±Tylénol), c'est à prendre 4 fois par jour, 2 comprimés, pendant 14 jours et après au besoin.
Donc en continu pour 14 jours et les autres pilules bleus que j'avais eu à l'hôpital : SUPEUDOL (5 mg), c'est un comprimé aux 4 à 6 heures, si besoin.

Le matin, quand je me lève la première fois, AIEEE, ça fait super mal.
Le sang qui doit descendre dans les jambes, je suppose, mais ça fait vraiment mal. Souvent, quand je retourne me coucher, c'est là que je prend une petite pilule bleu. Et c'est pas long que je repart dans le pays des songes pour quelques heures. Le soir aussi, c'est assez douloureux.

Mais, à part quelques moment très douloureux, c'est pas si mal. Mais j'ai hâte de pouvoir me déplacer sans douleur, sans atèle et sans béquilles. Oui, je sais, cela va encore être long, cela ne fait qu'une semaine et ce n'est pas pour rien que l'arrêt est si long.

J'ai pris quelques photos du genou pour vous donner une idée.
Il est très enflé et c'est pour cela qu'il ne veut pas plier, je présume.
Pas trop de bleu, mais je commence à voir des tâches jaunes.

Photo avant l'opération :
 
Et maintenant, des photos récentes :


 
Bon, je vais retourner à mes exercices.

jeudi 5 novembre 2015

(J+3) 5 Novembre 2015 - Ça va mieux...

La douleur se tolère très bien sans médicaments. Donc, j'ai fortement ralenti sur les pilules :-)

Si je fais attention, je n'ai pas de grosses douleurs.
Franchement, je m'attendais à pire.

J'ai quelques exercices à faire. 3 en fait et glacer le genou, sont inscrit sur la feuille qu'on m'a remis.
L'un d'entre eux consiste à plier le genou assis en m'aidant de ma jambe valide.
Ah, celui-là, il fait pas du bien.
Je suis loin du 90° max indiqué sur la feuille.




Je commence à dormir un peu sur le côté, mais pas trop longtemps.

C'est le début, il faut être patient.

mercredi 4 novembre 2015

(J+2) 4 Novembre 2015 - Oooohhh, ça bouge.

Ah non, pas le genou, mais le sol.
Vertiges en me levant. Douleurs au levé.
Ouais, pas facile aujourd'hui.

Je pense que les vertiges viennent des médicaments antidouleurs assez fort.
J'en n'ai pas repris pour arrêter les vertiges.
Je vais essayer avec juste des tylénol.

En plus, je me suis bloquée le cou en dormant.
Donc, j'ai mal partout :-)

Et c'est pas évident toute seule à la maison.
Enfin, j'ai mes 2 gardes malades : mes chats qui se demandent ce qui m'arrivent.


mardi 3 novembre 2015

(J+1) 3 Novembre 2015 - Opération et retour à la maison

RDV pour l'opération à 5h45.
Admission, puis j'apprend que je suis cédulé pour 7h30.
Donc je devrais être la première sur la liste. Au moins, je ne stresserai pas à attendre mon tour.

±7h30, on vient me chercher pour aller au bloc.
À l'entrée du bloc, il y a foule. Les bloc ouvrent à 8h.
Quelques minutes avant le début, ça s'active, tout le monde se prépare. On dirait une fourmilière qui s'active. Je ne dois pas être si stressé, vu que j'observe ce qui se passe autour de moi.
Bon, c'est vrai que ce n'est pas ma première opération, donc je suis calme.
Ma décision est prise depuis longtemps et je sais pourquoi je dois le faire.
Encore samedi en nettoyant le tour de la piscine, accroupi sous la maison à nettoyer les feuilles, j'ai senti le genou bougé et me pincer. Une piqure de rappel avant l'opération. Donc, ce matin, je n'ai aucune hésitation.

±8h, on m'approche du bloc 7. Et l'anesthésiste, une gentille madame, viens me voir.
Convaincante, elle arrive à me convaincre d'y aller avec une anesthésie de type rachidien et un léger relaxant, comme 2 verres de vin, qu'elle me dit. 2 verres de vin, wow, un seul verre aurait suffit :-)
Sympa, j'ai rien senti, pas vraiment eu conscience du temps qui passe. Juste à un moment, j'ai senti et entendu des grands coups, comme des coups de marteau.

9h20, je suis en salle de réveil. Enfin, réveille musculaire, car je suis parfaitement réveillée. Mais bizarrement, je tremble. L'infirmier m'apporte des couvertures chaude, aahhh, cela fait du bien, mais les tremblements continus. L'infirmier me donne un produit en intraveineuse et les tremblements s'arrêtent. Cela fait du bien, je peux enfin relaxer.

Pour la douleur, je ne sens aucune douleur. Je m'attendais à ressentir une grosse douleur, mais non.
Je suis bien, pas malade, bien réveiller et aucune douleur. Les jambes ne bougent pas pour le moment. Tranquillement, je bouge légèrement les pieds et le genou gauche commence à vouloir bouger aussi. On va me remonter bientôt, je ne sais plus quelle heure il était.

Au fur et à mesure, je retrouve ma motricité. J'ai une belle atèle pour empêcher le genou droite de plier. Je sort vers 17h30, cela aurait pu être plus tôt, si ma vessie c'était réveillée plus tôt. Mais enfin, je peux sortir en fauteuil roulant jusqu'à la porte de l'hôpital. Je rentre dans la voiture, sur le siège arrière, couchée, car impossible de rentrer sur le siège avant avec la jambe tendue.

Arrêt à la pharmacie pour prendre les médicaments et retour à la maison.
J'ai dormi dans la chambre d'ami pour éviter les risques et avoir plus de place.
L'infirmière m'a conseillé de dormir avec l'atèle pendant la première semaine, sans la serrer, juste pour éviter les mouvements pendant la nuit. Bien dormi avec les médicaments antidouleurs. Je me suis réveillée souvent, mais pas à cause de la douleur.




J'ai pris une douche avec un beau sac poubelle tapée sur la jambe pour ne pas mouillée le pansement.

J'ai RDV avec le chirurgien dans 15 jours (17 Nov)
C'est là qu'il va me retirer les agrafes.
Il faut que je fasse des exercices : bouger les pieds, écrase coussin et faire glisser le pied droit avec la jambe valide (pas encore essayé)

L'arrêt n'a pas encore de date de fin, mais un commentaire signale que pour un travail de bureau, cela devrait être de 6 à 8 semaines.
La physio devrait commencer après mon premier RDV avec le chirurgien.

Voilà pour cette première journée.